Le Béhaviorisme
Fondamental :
Ce sont les recherches de Pavlov en URSS et de Watson aux USA qui donnent les bases théoriques de ce courant. Les travaux de l’américain Skinner lui permettent de prendre de l’ampleur dans les années 60 et 70. Il s’agit, dans cette approche éducative, de serrer au plus près les conditions d’une démarche scientifique. Ainsi, seul ce que l’on peut observer directement est retenu comme champ d’intervention.
Un objectif fondamental : obtenir la réduction du symptôme, indépendamment des questions que peut éventuellement se poser le porteur du symptôme sur ce qui lui arrive. Apprendre le « bon » comportement doit alors lui permettre de guérir. Délinquance, échec scolaire, névrose, autisme font parties des champs d’application des techniques comportementales. Rajoutons que ce courant connaît une actualité certaine notamment par sa mise en œuvre auprès des populations concernées par le syndrome autistique. Dans une optique plus globalisante, W. Glasser élabore la notion de « Reality thérapie » qui s’adresse au « comportement total du patient » et met une expérience en œuvre pour des adolescentes délinquantes en 1962 à Ventura (Californie).
Au sein de « communauté thérapeutique » où il fait référence, le couple récompense/punition reste un point de repère dans le travail éducatif. Le rejet radical de l’apport Freudien qui le caractérise n’est pas sans poser quelques questions d’éthique.
Les mots clés
Démarche scientifique, normalisation, apprentissage, responsabilisation
Complément : Les auteurs et les ouvrages conseillés
Ouvrages de SKINNER
GLASSER : La reality thérapie. Epi 1971
Eric SCHOPPLER : Stratégies éducatives de l’autisme. Masson 1988
Revue AUTREMENT N° 28 : « La carotte et le bâton ». 1980
M.RICHELLE Le conditionnement opérant. 1965